Presses de la cité - Conan le barbare

Titre Original : Conan, the Barbarian

Collection : Conan n° 1
Date de Parution : Février 1982
Traducteur : Jacques Headline / Henri Monrocq
Nombre de pages : 208
Couverture : Photo du film


Dos du livre :



C'était au temps des âges farouches, alors que l'humanité était encore en pleine gestation, dans l'attente de l'accouchement difficile qui donnerait naissance à la civilisation. Dans les contrées du Septentrion connues sous le nom de Nordheim, un jeune Cimmérien appelé Conan découvrait les épreuves qui étaient alors le lot des hommes et qui avaient pour noms meurtre, asservissement, famine, lutte permanente pour la vie. En ce temps-là règnaient sans partage sur la Terre goules, sorciers et magiciens aux pouvoirs étranges, détenus de dieux déssormais oubliés. Après quatre années passées à pousser sans relâche la Roue de souddrance, pieds et mains menottés, collier de servitude au cou, qui avaient eu le mérite d'endurcir ses muscles et son esprit, Conan le Barbare avait connu l'Arène, ses pièges et ses traîtrises, où il avait rendez-vous tous les soirs avec la mort, et où la vie se résumait à une devise : tuer ou être tué. Son apprentissage du métier de gladiateur avait permis au Cimmérien d'acquérir la maîtrise des armes, depuis la javeline effilée jusqu'au lourd glaive à double tranchant. La liberté au goût âpre avait surgi un beau jour des entrailles de la terre, quand d'obscurs frémissements avaient fait crouler les murs de sa prison, écrasant son geôlier sous les décombres. Dès lors, Conan avait entrepris sa quête initiatique, un seul objectif en tête : retrouver l'épée atlante forgée par son père assassiné des lustres auparavant, et venger sa mémoire en envoyant son meurtrier dans les tréfond des Sept Enfers. Pour cela, il lui faudrait affronter les redoutables Trolls, mi-hommes, mi-bêtes se nourrissant de chair humaine, ainsi que les séides du culte de Seth, le dieu-serpent de stygie, ayant à leur tête Thulsa Doom l'impitoyable, tapi dans ce repaire imprenable qu'était la Montagne de Puissance. Pour accomplir sa mission, Conan le Barbare ne pouvait compter que sur ses deux compagnons fidèles : Valéria, la reine des voleurs de la fabuleuse Shadigar, capitale de Zamora, et Subotai, le rusé Hyrkanien aux jambes arquées. Sans oublier ses propres muscles, son art du combat, et son arme essentielle : la haine inextinguible qui le poussait sans trêve vers Thulsa Doom le maître de l'infâme culte de Seth, le dieu-serpent.

Ce roman, fabuleux à tous les sens du terme, a donné naissance à un film non moins extraordinaire, produit par Dino de Laurentiis et distribué par la Twentieth Century Fox, mis en scène par John Milius, avec Arnold Schwarzenegger, « Monsieur Univers » dans le rôle de Conan.